• Murakami/Versailles

    Où l'exploration s'avère nécessaire pour voir (et encore, pas tout).

    Murakami à Versaille

     

    De passage à Paris, j'ai fait un détour par Versailles pour visiter l'exposition Murakami Versailles, visible du 14 septembre au 12 décembre 2010. N'ayant pas eu l'occasion de voir la précédente exposition d'art contemporain proposée par le château, je ne m'attendais à rien de précis, ignorant totalement le parti-pris voulu par le commissaire : rupture avec les oeuvres du passé ? isolation des oeuvres de Takashi Murakami dans des pièces vidées pour l'occasion ? mélange des genres ? superposition de l'ancien et du contemporain ? nouvelle façon de voir Versailles ? ou nouvelle manière d'envisager le travail de l'artiste japonais ? Autant d'interrogations auxquelles ma promenade aura largement répondu.

    murakami versailles

    (en cliquant sur les photographies, vous pourrez les voir dans leur taille originale)

    Après lecture de la brochure disponible à l'entrée, Jean-Jacques Aillagon (grand chef de Versailles) et Laurent Le Bon (commissaire de l'exposition) donnent l'impression qu'il sera avant tout question de donner au spectateur l'occasion d'un nouveau regard sur le château par l'entremise de Murakami. Seulement, je n'ai lu ce papier qu'après la visite, et bien m'en a pris, tant cela aurait définitivement orienté mon expérience, m'empêchant peut-être de me laisser aller à tout découvrir par moi-même.

    Dès l'entrée dans le Salon d'Hercule, première salle du bâtiment, tongari-kun aka mister pointypaf! le  Tongari-Kun ou Mister Pointy en anglais, avec ses 8 mètres de haut, installe ce qui restera un sentiment fort jusqu'à la fin du parcours, celui d'être partagé entre Versailles et Murakami. Pourtant, en apparence, tout est fait pour que le visiteur puisse être absorbé par tout ce qui l'entoure : à la grandeur baroque du décor du Salon d'Hercule répond l'abondance de couleurs du gigantisme du Tongari-Kun. C'est là l'argument mis en avant par Laurent Le Bon, dans le texte proposé par l'audioguide : "Des milliers de couleurs sont utilisées, et pour cette œuvre, quatre ans de travail furent nécessaires. Comment ne pas y voir un rapport avec l’extraordinaire peinture du plafond, peinte par François Le Moine, qui surplombe cette sculpture ?" Un rapport certes, mais qui met en avant un profond déséquilibre à l'avantage de la brillance de l'acrylique utilisée par l'artiste japonais. Si l'oeuvre n'est pas ressentie comme isolée, elle montre à quel point les décorations du château de Versailles ne sont plus qu'un décor pour l'exposition temporaire. Si Laurent Le Bon parle de dialogue entre les deux, il y en a pourtant un qui parle plus fort que l'autre qui semble seulement murmurer à l'oreille des visiteurs. Même si la statue n'empêche pas de faire le tour de la pièce, pourtant, l'impression dominante n'est pas d'arpenter le salon, mais de tourner autour de Mister Pointy qui prend toute la place, qui déborde des cordons de sécurité qui ne le limitent plus.

    Je ne garde d'ailleurs pas de souvenir de ce salon, ni des autres qui suivent, tant ils sont Oval Buddha silvergommés par la présence des oeuvres de Murakami, même lorsque leur format est bien plus modeste, comme dans la salle suivante, le Salon de l'Abondance où est présenté l' Oval Buddha Silver. Après les 8 mètres du Tongari-Kun, ce petit bonhomme chétif à grosse tête, une jambe pendant sur le socle sur lequel il est assis avec désinvolture attire pourtant immédiatement l'attention, tant il reflète ce qui l'entoure. Comme son nom l'indique, il est en argent, ce qui tranche Oval Buddhaavec toutes les dorures des lieux. Sa tête surtout, diffère de celles des deux bustes derrière lui. Pourtant, cette tête, le visiteur ne peut en voir qu'une face, "l'autre au revers, masquée du visiteur"  vous  proposait de regarder un buste de Janus, mais seulement de face, ça perd un peu tout son intérêt. Le public passe ainsi, grâce  aux cordons de sécurité, sans voir vraiment le Buddha de Murakami, en se disant qu'il brille sacrément, que c'est là un travail minutieux, et puis c'est tout. Pour voir ce qu'il y a de l'autre côté, il faut attendre de rejoindre les jardins, en fin de visite, (ou en début si comme moi vous ne trouvez pas l'entrée du  bâtiment) et tourner autour du même Buddha, mais doré et haut de 6 mètres et simplement nommé Oval Buddha. On peut alors découvrir un visage féroce exhibant des dents de requin. On est bien loin du Buddha emblême de l'exposition perdu dans les ciels angéliques des plafonds versaillais.

    KaikaiAprès le sentiment d'être tiraillé entre Versailles et Murakami  vient  donc    s'ajouter le malaise d'être là sans pouvoir tout voir. En effet, dans les salles suivantes se reproduit la même Kikisituation que dans le Salon d'Abondance : impossible de voir le revers des statues et la frustration s'amplifie au cours du parcours. Kaikai & Kiki dans le Salon  de Venus, gardent, selon Laurent Le Bon la statue de Louis XIV, mais  se gardent bien d'être vus dans leur tridimensionnalité puisque de nouveau, on ne peut que continuer la visite en passant devant eux. Et c'est d'ailleurs dans cette salle que l'amie qui m'accompagne pointe ce que je n'avais que senti auparavant ; que Versailles paraît bien terne envahi par ces explosions de couleurs. Et d'un coup, c'est vrai, je vois les murs, les plafonds et les éléments de décoration comme étouffés par les oeuvres de Murakami. L'éclairage des pièces ne fait qu'accentuer cette perception puisque les hautes fenêtres baignent les statues d'une lumière vive. Ou plutôt c'est comme si les personnages murakamiens prenaient toute la lumière, privant le reste des pièces du soleil. (Pas besoin de "white cube" pour mettre en valeur des oeuvres d'art contemporain, il semble  ici qu'elles parviennent à se mettre seules en scène, même dans un environnement saturé de formes et de couleurs.)

    Pom&meEt pourtant, il y a pire que les cordons de sécurité dans ce parcours : il y a les cages de plexiglas. Pom & me qui représente l'artiste et sa chienne, initie les petits formats kawaï des salles suivantes. La liumière, amie des oeuvres du Japonais jusque là se transforme dans le Salon de Diane en ennemie : avec les reflets produits sur la vitrine, il devient difficle de percevoir les couleurs de l'oeuvre, à moins de faire preuve d'une souplesse exemplaire. Et si l'on se retourne en se tordant le cou juste avant de sortir du Salon, on peut voir que Takashi Murakami a de la brioche, des cheveux bleus et une queue de cheval basse. Ceux ou celles qui auraient voulu admirer ses fesses ou le pelage de Pom en sont pour leurs frais. The Emperor's New ClothesQuelques salles plus loin, dans celle du Sacre,  la même situation est répétée, à ceci près que The Emperor's new clothes est tout entier visible, du fait de sa position au centre de la pièce. Mais comme le montre la photographie (pour une fois, une photo râtée sert comme évidence), il est très difficile de bien regarder le petit empereur japonais que Murakami n'aime manifestement pas beaucoup. C'est d'ailleurs un peu facile d'avoir exposé cette oeuvre dans la salle où les murs sont couverts par une copie du Sacre de Napoléon par Jacques-Louis David et par d'autres grands formats à la gloire de l'empereur français. Une fois de plus l'exposition des oeuvres de Murakami divise le visiteur entre l'admiration vouée à Napoléon et la critique d'Akihito qui se superposent dans le même espace créant une certaine zone de flou et d'incompréhension.

    Dans l'ordre du parcours, c'est la série des trois Jellyfish Eyes qui occupe le Salon de Mars qui suit le kawaï de Pom&me. Si on ne peut toujours pas voir les statues de tous les côtés,

    Série des Jellyfish Eyes - Saki, Max&Shimon, Tatsuya

    les dimensions de la salle permettent au moins d'en admirer les profils et de succomber à leur jolis visage et leurs expressions si douces. Il n'y a d'ailleurs pas besoin de tendre l'oreille pour entendre des petits "oooooOOh" ou des "ohlala c'est troooooop joli". En effet l'imagerie manga fonctionne à plein tube. Nous nous trouvons dans le Salon de Mars, qui faisait office de salon de musique et pour la première fois, l'ambiance de la salle colle assez bien avec les oeuvres contemporaines.

    Hélas, le sourire est de courte durée, puisque la salle suivante est vraiment le râté de l'exposition : dans le Salon de Mercure sont présentés les Kinoko Isu Medium et Large, deux ensembles de champignons-tabourets de 40 centimètres de haut. Donc à moins de s'accroupir ou

    Kinoko Isu

    de s'allonger par terre, les visiteurs ne peuvent en admirer que les chapeaux sans en voir les pieds. (La photographie que vous voyez fut prise au péril de ma main droite posée au sol pour m'empêcher de tomber et du bas de mon manteau qui se sont tous deux fait piétiner. Mon front n'a d'ailleurs pas manqué de heurter la vitre de plexiglas qui délimitait leur espace. L'amour de l'art me tuera.)

    Heureusement les oeuvre suivantes m'ont réchauffé le coeur,Yume Lion (The Dream Lion) pour plusieurs raisons. La première qui suit, le Yume Lion ou Dream Lion, dans le Salon  d'Apollon, se font parfaitement dans le décor versaillais. Enfin du doré ! Nous sommes dans la salle du trône, alors quoi de mieux qu'un lion, symbole de majesté, recouvert d'or en bonus. Et ce lion a quelque chose qui fait qu'on l'imagine facilement se transformer en bouclier, du fait de sa crinière parfaitement circulaire, tout en conservant un air bien sympathique qui inspire la clémence. Bon, on déchante un peu en apprenant que ce lion est le symbole d'une chaîne de télévision japonaise tirée d'une sculpture de Murakami qu'il a choisi pour l'occasion de recouvrir de feuilles d'or.

    Miss ko2La salle suivante, le Salon de la Guerre, montre à quel point l'exposition aurait pu être une réussite totale. En effet Miss ko2 est visible sous tous les angles gràce au jeu des miroirs qui l'entourent. Évidemment, comme elle est le seul élément féminin de l'exposition, le commissaire a sûrement jugé bon qu'on n'en râte pas une miette. J'aurais bien aimé ne pas manquer une miette des autres oeuvres aussi, mais bon autant profiter de celle-ci qui ouvre sur la Galerie des Glaces (où des oeuvres auraient vraiment mérité d'être montrées, tant tout s'y prète, la luminosité, les miroirs et la longueur de la galerie). Et pourtant, les visiteurs ne restent pas longtemps devant cette Miss, comme s'ils étaient attirés par la Galerie qui les attend juste après. Un homme fait d'ailleurs à ce moment là une réflexion que je n'avais pas encore entendue : "Mais enfin ce n'est pas CA qu'il faut regarder, c'est tout autour de vous ! C'est pas d'l'art ça, ça (en montrant les décorations murales) s'en est !!". Ce qui m'a mené à penser qu'après tout, peut-être la plupart des gens sont venus pour Versailles, et pas pour Murakami. Si certains ont l'air de considérer l'exposition comme un bonus, en oubliant carrément le château en ne prenant de photographies que des oeuvres japonaises, d'autres sont visiblement dérangés par cette présence. On aurait dit le retour de la Querelle des Anciens et des Modernes, mêmes arguments, mêmes reproches.

    Si nombre de personnes se dirigent résolument vers la prochaine oeuvre située à l'extrêmité de la Galerie, ils râtent l'occasion de pouvoir admirer la superbe vue sur les jardins et sur l'Oval Buddha dont j'ai parlé plus haut. Si ce jour-là le ciel n'était pas très dégagé, j'ai aimé prendre le temps de me promener le long de la Galerie enFlower Matango c onfrontant les reflets des miroirs et le panorama de l'extérieur, pour arriver à Flower Matango,  époustouflante de luxuriance. Là, plus de doute, l'abondance de Murakami va bien au rococo saturé de Versailles. On pourrait rester des heures et trouver sans cesse de nouvelles couleurs. Laurent Le Bon y voit un parallèle avec l'art des jardins qui trouve son plus bel exemple à Versailles, ou encore une référence aux "magnifiques peintures récemment restaurées de la galerie des Glaces". J'opte plutôt pour le premier argument, mais dans ce cas, pourquoi n'avoir pas montré l'oeuvre au milieu de ces jardins ? Peut-être aurait-il fallu la protéger mais quel délice ç'aurait été de parcourir l'Orangerie du château et d'y trouver cette merveille ! Le thème floral continue dans le Salon de Paix qui suit. Mais là, c'est de nouveau la frustration d'être condamné à ne voir qu'une face de Superflat Flowers. En effet, la statue est placée contre

    Superflat Flowersles fenêtres, ce qui en plus de bloquer le regard, l'éblouit par un effet de contre-jour désagréable. Ici encore, l'oeuvre aurait été bien plus à sa place au milieu des jardins, ou du moins au centre d'une pièce qui en aurait permis l'accessibilité. Peut-être y a-t-il eu la volonté de permettre à ceux du dehors de voir l'oeuvre ? DQuoi qu'il en soit, la visibilité t-était réduite. De plus les visiteurs sont attirés par la pièce suivante qui contient le mobilier de la chambre de Marie-Antoinette, la star de Versailles, surtout depuis le film de Sofia Coppola (dont j'ai parlé ici), et ne prennent donc pas le temps de se contorsionner contre les fenêtres pour admirer les fleurs multicolores et souriantes de Murakami.

    Après la chambre de la Reine, s'ouvre le The Simple ThingsSalon  des Nobles où une oeuvre bariolée saisit les visiteurs. The Simple Things a été créé par Murakami pour compléter des objets de la culture de consommation américaine pailletés par Pharell Williams, roi des fronts row des défilés de haute-couture et chéri de la scène hip-hop tendance. Ce joli monstre aux couleurs de l'arc-en-ciel semble à la fois vouloir engloutir et nous montrer les objets dont Pharell Wiliams ne peut se passer : une basket, une canette de Pepsi, un cupcake et une bouteille de lotion pour bébé (il doit avoit la peau douce ce garçon). Qui est ce monstre qui veut priver le chanteur de ses objets préférés ? Pour ma part, je pense que c'est un bien joli monstre, il a donc le droit de tout manger si ça lui chante (j'aurais bien mangé aussi d'ailleurs, l'absence de petit-déjeuner commençait à se faire sentir). J'aurais bien aimé regarder les couleurs se déployer sur le dos de la créature, mais impossible, forcément, il fallait continuer sans tourner autour.

    JAprès avoir traversé une autre pièce, nous nous retrouvons dans la Salle  des Gardes avec une statue étrange, dorée et qui tranche vivement  avec toutes les oeuvres précédentes de l'artiste. Il est d'ailleurs agréable que dans cette deuxième partie de l'exposition, toutes les salles ne soient pas dédiées à une oeuvre de Murakami, ce qui permet à la dfois d'admirer l'endroit dans lequel on se trouve pour ce qu'il est, et d'apprécier de trouver de temps en temps une production de l'artiste. Nous découvrons donc un personnage grimaçant, nommé J bien loin des sculptures arrondies  et mignonnes qui le précèdent et installé sur un socle rectangulaire. Je ne garde pas beaucoup de souvenir de cette pièce, peut-être parce que la fin de l'expositin approchait et que mon estomac me rappelait à l'ordre de plus en plus vivement.

    J'ai déja parlé de la salle suivante où se tient The Emperor's New Clothes, je continue donc ma progression par la dernière salle, et pas des moindres, puisqu'après une antichambre où est proposée une vidéo d'un film d'animation japonais s'ouvre LA pièce où Murakami est posé ses couleurs du sol au plafond, la Salle des Gardes du Roi. Moquette (Untitled-Carpet), papier peint, fresque (Six Princess) , lustres (Flower Lamp Red et Multicolor), on peut difficilement imaginer Versailles sous cette profusion de formes. Et en fait, cela montre assez bien que la volonté de faire redécouvrir le château par des oeuvres contemporaines n'est vraiment qu'un prétexte pour ménager les Anciens et attirer les Modernes.

    Salle des Gardes du Roi

    Il faut en effet attendre la dernière pièce pour avoir l'impression que les organisateurs de l'exposition ont arrêté de vouloir ménager la chèvre et le chou et prendre un parti pris concret. Et pourtant, beaucoup de gens passent à côté de cette salle qui nécessite un léger détour pour y pénétrer (tant mieux, il n'y a personne sur la photo, pour une fois). En effet lorsque l'on sorte de la Salle du Sacre, un escalier monumental nous attend, avec Open Your Hands Wide qui surplombe la volée des marches de l'escalier de la Reine, dernière oeuvre que beaucoup voient avant de regagner le rez-de-chaussée.Open Your Hands Wide On retrouve avant de partir les fleurs joyeuses de Murakami dans le format rond qu'il affectionne, comme le bouquet final d'un feu d'artifice en plein jour. Après l'explosion tant attendue de la Salle des Gardes du Roi où l'envie est tentante de se mettre pieds nus pour goûter le moelleux de Untitled (Carpet), l'escalier de la Reine offre un dernier bouquet aux visiteurs éreintés, mais heureux d'avoir fini par réussir à faire la part de chacun entre Versailles et Murakami. Peut-être l'exposition aurait-elle méritée de ne présenter qu'un ensemble d'oeuvres plus restreint, ou alors occuper d'autres espaces du château, comme les jardins, l'Orangerie ou le rez-de-chaussée afin que le visiteur puisse dire qu'il est allé à Versailles, et qu'il y a vu une exposition rafraichissante de Takashi Murakami. Moi, j'aurais donc vu l'exposition Murakami, et, ah oui, c'était à Versailles, vous savez, ce château, pas loin de Paris.

                   

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    « Hier, aujourd'hui, demain, peu importe.Un jour (pluvieux), un livre »

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 28 Janvier 2011 à 19:09

    J'ai été voir cette exposition. J'ai été décontenancée. Je connais bien le chateau de Versailles, j'y suis allée à de maintes reprises et j'avais l'impression lors de cette exposition que le décor du chateau s'effaçait completement devant les oeuvres imposantes de Murakami, mais je n'avais qu'à tourner la tête et regarder par les fenêtres les jardins, pour me rappeler que j'étais à Versailles. C'était troublant ce mélange entre moderne et ancien. J'avais l'impression que Versailles perdait sa symbolique lors de cette exposition, je ne dis pas que c'est mal mais c'est génant. J'avais été voir Jeff Koons à Versailles aussi et je n'avais pas ressenti ça, je n'avais pas trop aimé cette expo. J'ai quand même aimé Murakami/Versailles. Je trouve ton article très intéressant, j'apprends pleins de choses.


     


    (je suis scarlett78 sur madmoizelle)

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